Pour la 11ème édition des 10 km, ce sont près de 1200 participants qui sont venus se tester sur le "billard" balmanais, ce parcours très roulant et quasi plat qui affole les chronos.
Labellisé FFA et qualificatif aux Championnats de France, ce parcours sur la voie du bus en site propre est réputé : l’an passé, le kényan Issac Mwangi l’avait franchi en 28’35’’, faisant des 10 km de Balma, l’épreuve la plus rapide de la région.

Cette année, le froid et la pluie ont joué en défaveur des chronos, le Kényan James Kangogo Kelwon n’a pas réussi à s’approcher de celui de son rival kenyan, il franchit la ligne d’arrivée en 30’07’’.  Derrière le lauréat du jour, un autre kényan Samuel Muhuthu et le triathlète de Vitrolles, Etienne Diemunch se placent en moins de 31 minutes.
Brahim Ouaza de Saint Affrique est le premier régional à s’imposer en 32’22’’ (7e au général).

Après son exploit sur le semi-marathon de Blagnac au mois de mars, la burundaise Godelive Niyizongama récidive sur les 10 km de Balma en 34’53’’ (21e au général).
La régionale Houria Frechou prend la troisième place féminine en 37’25’’ derrière Martha Komu, première française au marathon de Paris.

En marge de cette épreuve phare de la région, un parcours féminin de 3,5 km "la Balmanaise" et un relais à deux ont fait leur apparition pour cette édition 2014. Un cinquantaine de coureuses et de coureurs, dont quinze relayeurs, y ont participé.

La tribu orange a, une nouvelle fois, convaincu par son sens de l’organisation : 150 bénévoles, autour du président Michel Boudoncle et Valentin Boré, ont œuvré pour proposer un évènement sans faille, une animation permanente et un village de partenaires animé.

Les 10 km de Balma, c’est également un évènement caritatif, 1250 euros (un euro par inscription) seront reversé à l’association « Hôpital Sourire » pour aider les enfants hospitalisés et leur famille.